Esquive rassemble six jeunes trampolinistes pour une ode à l’envol et à la prise de risque circographiée par Gaëtan Levêque. Un ballet aérien d’une légèreté grisante qui joue sur la dynamique de la chute et du rebond.
Comptant parmi les précurseurs du renouveau du trampoline, Gaëtan Levêque a fait de cette discipline sa spécialité depuis sa formation au Centre national des arts du cirque en 1998. Dans la pièce Esquive (2022), il rassemble vingt ans de sa propre recherche sur la toile, intégrant au passage quelques inventions de ses « collègues trampolinistes ». Sur le plateau, il passe le relais à une jeune génération dans une scénographie inventive combinant trois trampolines à une structure à plans multiples qui permettent le rebond, la prise de hauteur, les portés, la voltige. Cet hommage au trampoline s’enlève sur la musique pulsatile du guitariste et compositeur Maxime Delpierre, mélange de Neil Young et de techno, de rock et de new wave. Comme dans un rêve éveillé, le spectateur plonge dans une dimension où les codes et les repères de la gravité sont bouleversés. Questionnant la suspension et les changements d’état de corps, la partition acrobatique d’Esquive est un éloge enthousiasmant de la fragilité et de l’utopie.
Production Le Plus Petit Cirque du Monde, Bagneux Coproduction Théâtre les Gémeaux, Scène nationale de Sceaux Le Manège, Scène nationale de Maubeuge Le Palc Grand Est, Châlons en Champagne Plateforme 2 pôles cirque en Normandie - La Brèche – Cherbourg, Collectif AOC
Esquive rassemble six jeunes trampolinistes pour une ode à l’envol et à la prise de risque circographiée par Gaëtan Levêque. Un ballet aérien d’une légèreté grisante qui joue sur la dynamique de la chute et du rebond.
Comptant parmi les précurseurs du renouveau du trampoline, Gaëtan Levêque a fait de cette discipline sa spécialité depuis sa formation au Centre national des arts du cirque en 1998. Dans la pièce Esquive (2022), il rassemble vingt ans de sa propre recherche sur la toile, intégrant au passage quelques inventions de ses « collègues trampolinistes ». Sur le plateau, il passe le relais à une jeune génération dans une scénographie inventive combinant trois trampolines à une structure à plans multiples qui permettent le rebond, la prise de hauteur, les portés, la voltige. Cet hommage au trampoline s’enlève sur la musique pulsatile du guitariste et compositeur Maxime Delpierre, mélange de Neil Young et de techno, de rock et de new wave. Comme dans un rêve éveillé, le spectateur plonge dans une dimension où les codes et les repères de la gravité sont bouleversés. Questionnant la suspension et les changements d’état de corps, la partition acrobatique d’Esquive est un éloge enthousiasmant de la fragilité et de l’utopie.
Mise en scène Gaëtan Levêque — Chorégraphie Cyrille Musy — Avec Rémi Auzanneau, Hernan Elencwajg, Hugo Couturier, Tanguy Pelayo, Baptiste Petit, Aris Colangelo — Collaboration artistique Sylvain Decure — Création musicale Maxime Delpierre — Création lumière Jérémie Cusenier — Création costumes Mélinda Mouslim — Scénographie Gaëtan Levêque — Construction Sud Side — Direction technique et régie lumière Pierre Staigre, Alix Weugue — Régie plateau Antoine Petit — Régie son Sébastien Orlans, Simon Masson — Crédit photo Irvin Anneix et Hélène Comball Weiss
Gaëtan Levêque
À 16 ans, Gaëtan Levêque entre à l’ENACR puis rejoint le CNAC où il fait des portés acrobatiques et du trampoline ses spécialités. Il figure parmi les précurseurs d’un renouveau de la discipline en réinventant la toile comme espace d’évolution. A la sortie de l’école, il fonde le Collectif AOC qu’il codirigera durant 19 ans. Sous chapiteau, en salle, en rue, tous les terrains de la création seront explorés pour faire naître des univers fertiles entre chorégraphes, metteurs en scènes et circassiens.
Par ailleurs, Gaëtan Levêque cultive la polyvalence et collabore avec différents créateurs, voyage et crée des numéros de trampoline pour de grands évènements. Ses tournées en Afrique le métamorphosent, une aventure qu’il conte dans Je suis un sauvage. Pédagogue, il intervient au CNAC, en Palestine, à Madagascar et s’investit dans la transmission auprès d’amateurs et professionnels.
En 2011, il s’engage aux côtés du Plus Petit Cirque du Monde en coordonnant des projets internationaux qui s’appuient sur la création, la transmission et la transformation sociale entre l’Europe, l’Hexagone, les Caraïbes, le Chili, Madagascar et l’Ethiopie. Il en deviendra 6 ans plus tard, le responsable du pôle artistique.
Pour autant, il demeure sur le terrain de la création en écrivant et interprétant le trio acrobatique et musical Foi(s) 3 puis en effectuant la mise en scène de Vanavara (28e promotion du CNAC), le concert-cirque Piano sur le fil avec Bachar Mar Khalifé ainsi que la main de la mer et Esquive, deux spectacles impliquant des jeunes artistes de haut niveau ; aventures qui lui permettent d’explorer de nouvelles esthétiques, en croisant sa recherche personnelle à celle d’une nouvelle génération d’interprètes.
Créer, accompagner, échanger restent les maîtres mots traduisant sa ferveur pour le cirque et pour les autres univers artistiques qui peuvent s’y accrocher.
Le Plus Petit Cirque du Monde Le PPCM est à la fois école des arts du risque, espace de travail et de création pour les artistes, et lieu de vie et de rencontre pour son quartier à Bagneux (92). De jeunes circassiens, breakers et traceurs y séjournent pour créer leurs premiers spectacles, des compagnies y trouvent un espace de travail et de diffusion ; tous y partagent leurs pratiques artistiques avec des publics souvent peu familiers des scènes culturelles. Le PPCM initie et soutient des projets artistiques qui visent à expérimenter et tester des formes d’écriture audacieuses, ainsi que de nouveaux rapports avec le public. Incluant, au-delà des arts du cirque, les nouvelles formes liées aux cultures urbaines, le geste acrobatique est au cœur du projet artistique du PPCM, où l’on parle des « arts du risque ». Devenu Fabrique de Culture (label de la région Ile-de-France) en juin 2014, le PPCM a aussi créé en 2017 la pépinière artistique “Premiers Pas”, dispositif d’accompagnement qui cherche à créer les conditions d’émergence d’une génération de projets plus connectés aux réalités économiques et sociales des territoires.
« Il y a des événements dans notre parcours de vie qui deviennent fondateurs. Pour ma part il y a eu le cirque : le cirque comme environnement, le cirque comme projet social, le cirque comme vecteur politique mais aussi le cirque pour transmettre et partager. Cet art m’a permis de découvrir le trampoline, un agrès devenu comme une partie de moi-même. Je l’ai d’abord observé avec admiration, puis j’ai appris à le découvrir, à l’apprivoiser, à le partager. Aujourd’hui, après une longue route commune, il suscite en moi, un désir neuf, celui de lui apposer un autre type de regard avec une distance plus contemplative. Il a également fait naître une envie profonde : transmettre mon expérience à une équipe d’acrobates. Le trampoline, discipline venue du sport, tient aujourd’hui une place importante dans l’histoire du cirque contemporain : engin de propulsion, outil pédagogique, il porte un terrain d’exploration artistique de plus en plus vaste. 25 ans que ce compagnon de route me porte, me supporte, me remplit, me torture... Respect à l’agrès et repos pour mon corps... »
